
ÉCLAIRAGELe secrétaire général du Hezbollah se dit prêt à la guerre, mais ne la déclencherait pas.
Toutes les fois que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, fait une apparition, les interprétations fusent et les scénarios se dessinent autour de ce qu’il a dit ou ce qu’il a voulu dire. C’est ce qui s’est produit hier, notamment au lendemain des propos exprimés par le chef du parti chiite lors d’un entretien télévisé qui a suscité l’inquiétude chez certains, le mécontentement chez d’autres qui y ont vu une invitation à la belligérance et un nouveau défi à la politique de distanciation fraîchement avalisée par le gouvernement.
« Il y a quelque chose qui se prépare dans la région. (…) Mais notre projet n’est pas celui de la guerre. Notre projet est celui de la résistance, qui est différente de la guerre », a-t-il dit en évoquant le risque de guerre. Cette guerre pourrait être lancée « contre le Liban. Ou la Syrie », a-t-il ajouté, assurant qu’il ne fait pas de guerre psychologique en avançant de tels propos.
Selon une source du 8 Mars, l’idée à retenir est tout d’abord que le front qui s’est constitué autour de l’axe iranien est « solide et unifié ». « Les Israéliens doivent savoir que le Hezbollah, soutenu par cet axe, est déterminé à transformer toute menace en opportunité, pour retourner la situation, quelle qu’elle soit, en sa faveur, si Israël décide de déclencher une guerre généralisée ». Mais selon cette source, ce qu’insinue le secrétaire général est que si Israël attaquait le Liban, la réponse viendrait du Liban. Si c’est la Syrie qui est visée, le Hezbollah ne ripostera pas afin que la situation ne dégénère pas en guerre généralisée. Il en va de même si l’attaque est limitée à Gaza, ce qui signifie que c’est aux Palestiniens et non au Hezbollah de riposter, explique-t-on de même source…..