
Antoine COURBAN | OLJ23/10/2017
LES ÉCHOS DE L’AGORA
En l’espace de quelques jours, le Liban a donné l’impression qu’il pourrait émerger de l’incurie qui le ronge. Un tribunal a osé condamner, par contumace, l’assassin du président Bachir Gemayel, 35 ans après les faits. Un budget fut miraculeusement voté sans pour autant que le quitus comptable des exercices précédents soit légalement établi par le Parlement, comme l’exige la Constitution (article 87). Est-ce là le signe que tout va pour le mieux ou est-ce un acte politique que concède, par nécessité, le Hezbollah dont l’hégémonie sur le Liban ne se discute plus ?