La chapelle Notre-Dame de Lourdes, évocation à l’échelle libanaise de la grotte de Lourdes. Photo F.C
Cette balade de fin de semaine devrait comporter deux étapes. Le domaine et la ferme de Taanayel, d’abord, appartenant (depuis 1860) aux pères jésuites, et géré présentement par l’association arcenciel. À votre arrivée, vous pourrez d’abord observer les bêtes d’élevage – des vaches et des veaux – dans leur mangeoire. Dans le même périmètre, une boutique vous offre une gamme de produits laitiers frais confectionnés dans la ferme du domaine. Si vous sentez un petit « creux », après le long trajet en voiture, vous pourrez déguster, à un prix modeste, les fameuses « arouss » (tartines) de labné ou de fromage blanc, faits bien entendu avec l’appétissant pain – markouk
Vous pénétrez ensuite, en versant un droit d’entrée symbolique de 3 000 LL par personne, dans une vaste aire de promenade que vous pourrez parcourir soit à pied, soit à bicyclette (10 000 LL l’heure). Vous pourrez longer des vignobles et de longues allées sablonneuses bordées d’arbres, avant d’arriver au fameux lac de Taanayel avec en son centre un petit îlot abritant une charmante maisonnette aux tuiles rouges servant de refuge aux canards et aux oies qui peuplent le lac. La randonnée est rendue encore plus agréable par la vue des rangées d’arbres s’élançant haut dans le ciel, avec comme horizon de vastes terrains agricoles
Au terme de la tournée (qui pourrait durer facilement deux heures ou plus), vous pourrez avoir un moment de recueillement à la magnifique petite chapelle Notre-Dame de Lourdes, édifiée en face du couvent des pères jésuites et qui rappelle – comme son nom l’indique – la grotte de Lourdes, à l’échelle libanaise
La pause déjeuner vous permettra de découvrir, à cinq minutes en voiture du domaine, la seconde étape de cette balade : le restaurant Khan Maksoud tenu par arcenciel et érigé sur une propriété (« l’Écolodge de Taanayel ») qui offre un cadre pittoresque et enchanteur, avec une cour centrale gazonnée. En bordure du restaurant, sept chambres individuelles (des bungalows) construites (en terre) autour d’une cour intérieure et aménagées avec un décor purement oriental, typique des villages libanais, permettent aux amateurs d’aventures de passer une nuit sereine à raison de 30 ou 40 dollars par personne, petit déjeuner compris, conçu avec des produits du terroir. Une nuitée à un prix abordable, dans un cadre empreint de simplicité, qui pourrait permettre d’apprécier la quiétude de la plaine agricole de la Békaa