Haute couture, années 50 (épisode 1): les coulisses d’un défilé chez Christian Dior

Le Figaro et la mode: une longue histoire. Un duo indissociable. En effet l’un ne va pas sans l’autre dès le XIXe siècle. Et ce lien si particulier existe et perdure au fil des âges: le journal et ses suppléments (comme Le Figaro illustré) accompagnent la mode, les modes. Décennie après décennie, saison après saison. Hier comme aujourd’hui. Chapeaux, bijoux, tenues de soirée, haute couture, créateurs, nouvelles collections, mode féminine, masculine, enfantine, estivale, hivernale… Rien n’échappe au Figaro qui couvre la mode de l’époque et s’efforce aussi de comprendre et d’anticiper la mode de demain.

Pour ses illustrations, le journal fait la part belle aux dessinateurs qui croquent les tendances ou en imaginent de nouvelles. Parmi eux, un certain Christian Dior, qui n’est pas encore le célèbre et très courtisé couturier que nous connaissons.

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Les années passent, les rubriques changent de noms -«Dans les coulisses de la mode», «La mode et les modes aujourd’hui», «Le monde et la mode»- mais la mode occupe toujours une place à part dans Le Figaro. Grandissante. En 1942 une publication intitulée L’Album de la Mode du Figaro, lui est consacrée. Son nom varie jusqu’à l’arrêt de sa parution en 1954 (Album Figaro, Album du Figaro ou L’Album du Figaro) mais son ambition reste inchangée: mettre en lumière la création française, la haute couture, donner la parole aux créateurs. Ainsi on y trouve de nombreux croquis de modèles (en noir et blanc ou en couleurs), des photos, le point de vue des couturiers (Elsa Schiaparelli, Nina Ricci, Marcel Rochas, Pierre Balmain, Jacques Fath) expliquant leurs créations, les formes et les tissus choisis. Sans oublier les articles sur les tendances du moment, les conseils pour les tenues de soirée, le choix des accessoires… Le supplément propose même aux lectrices de confectionner elles-mêmes des robes de grands couturiers en reproduisant le patron. Les nouvelles collections saisonnières sont très largement mises à l’honneur, tout comme les nouveaux créateurs.

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