PAR LE POINT.FR AVEC AFPDiane Kruger et Joaquin Phoenix ont été récompensés pour leurs interprétations. Le Grand prix du jury revient au Français Robin Campillo.
– Le palmarès du festival
Remise par le président du jury Pedro Almodovar et la jurée Juliette Binoche, la très prestigieuse Palme d’or a été décernée au cinéaste suédois Ruben Östlund, connu pour son originalité, pour son film The Square, qui relate les péripéties de Christian, un directeur de musée interprété par Claes Bang. Côté acteurs, le prix d’interprétation féminine revient à l’actrice allemande Diane Kruger pour son premier grand rôle dans une production allemande : le film In the Fade de Fatih Akin. Chez les hommes, l’Américain Joaquin Phoenix a été récompensé pour son interprétation d’un vétéran du Vietnam dans You were never really here. Un prix spécial, décerné à l’occasion du 70e anniversaire du festival, a par ailleurs couronné l’actrice Nicole Kidm
Derrière la caméra, le réalisateur français Robin Campillo, qui figurait parmi les favoris pour la Palme d’or avec son film 120 battements par minute, n’est pas reparti les mains vides et s’est vu remettre le Grand prix, seconde récompense la plus prestigieuse du festival. Le Russe Andreï Zviaguintsev, lui aussi parmi les favoris, a reçu le Prix du jury pour son film Faute d’amour, salué par la critique. Le prix de la mise en scène revient à Sofia Coppola pour son film Les Proies. Côté scénarios, une double victoire s’est invités sur les planches de Cannes : le couple Yorgos Lanthimos et Efthimis Filippou pour le film Mise à mort du cerf sacré d’une part, et la Britannique Lynne Ramsay qui a non seulement réalisé, mais aussi écrit son film You were never really here. La Caméra d’or, prix destiné à récompenser le premier film d’un jeune artiste, a été décrochée par Léonor Séraille pour son film Jeune Femme. Enfin, le réalisateur chinois Xiao Cheng Er Yue a remporté la Palme d’or du court-métrage avec son oeuvre Une nuit douce
– Almodovar confie avoir “adoré” le film français de Robin Campillo
Le président du jury cannois, l’Espagnol Pedro Almodovar a exprimé son enthousiasme et son émotion pour le film français 120 battements par minute, fresque sur les années sida en France, qui faisait partie des favoris pour la Palme d’or. Ce film qui raconte les combats de militants homosexuels a finalement remporté dimanche soir le Grand prix lors du 70e Festival de Cannes. “J’ai adoré”, a affirmé le cinéaste espagnol, lui-même homosexuel, lors de la conférence de presse après la cérémonie de clôture de Cannes. “J’ai été très touché du début à la fin, et même après”, a-t-il dit. “La majorité écrasante d’entre nous a aimé le film qui va être bien accueilli, c’est certain et on se souviendra de ce qui s’est passé dans ce pays il y a pas si longtemps”, a-t-il ajouté. Le Français Robin “Campillo raconte l’histoire de héros qui ont sauvé de nombreuses victimes”, a souligné Pedro Almodovar, très ému