
Les manifestations en Iran ne sont que “le début d’un grand mouvement” qui pourrait prendre plus d’ampleur que celui de 2009, estime l’avocate iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix, dans une interview dimanche au journal italien La Repubblica. REUTERS/Luis Echeverria
Les manifestations en Iran ne sont que “le début d’un grand mouvement” qui pourrait prendre plus d’ampleur que celui de 2009, estime l’avocate iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix, dans une interview dimanche au journal italien La Repubblica.
“Je crois que les manifestations ne vont pas finir de sitôt. Il me semble que nous assistons au début d’un grand mouvement de protestation qui peut aller bien au-delà de la vague verte de 2009. Cela ne m’étonnerait pas que cela devienne quelque chose de plus grand”, déclare Mme Ebadi, qui vit en exil à Londres.
L’Iran a connu cette nuit de nouvelles manifestations contre le pouvoir durant lesquelles deux personnes ont été tuées, des dizaines arrêtées et des bâtiments publics attaqués. Il s’agit des plus importantes manifestations depuis le mouvement de contestation contre la réélection de l’ex-président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad en 2009, qui avait été violemment réprimé.