INTERVIEWAlors que le gouvernement libanais vient d’engager le cabinet de conseil américain McKinsey & Company pour aider à « restructurer » l’économie du pays, Roy Badaro, économiste et ancien de l’Institut européen d’administration des affaires (Insead), déplore l’absence de vision qui caractérise la politique économique du pays.
Quel bilan pouvez-vous dresser de la première année du gouvernement nommé en décembre 2016 par le Premier ministre, Saad Hariri ?
Ces résultats mitigés ne sont-ils pas en grande partie liés aux répercussions sur l’économie libanaise du conflit syrien qui a débuté en 2011, ainsi qu’à la crise politique qu’a traversée le pays suite à la « vraie-fausse » démission de M. Hariri, début novembre, à Riyad ?
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