COMMERCE
OLJ
17/03/2017
L’Arabie saoudite et la Chine ont signé hier des accords de coopération portant potentiellement sur des dizaines de milliards de dollars, en marge de la première visite officielle à Pékin du roi Salmane
Le souverain saoudien âgé de 81 ans a été reçu par le président chinois Xi Jinping au Palais du peuple. Il s’agit seulement de la seconde visite en Chine d’un monarque saoudien depuis l’établissement des relations diplomatiques entre Pékin et Riyad en 1990
Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Zhang Ming, a dit que les différents documents signés représentaient une valeur d’ensemble de 65 milliards de dollars et concernaient des secteurs économiques allant de l’énergie à l’espace, mais il n’a pas été plus précis. Les entreprises saoudiennes et chinoises ont signé 21 accords, allant du pétrole au commerce électronique en passant par les énergies renouvelables. Un protocole d’accord avec la société publique chinoise Norinco porte notamment sur des projets de raffinage et pétrochimiques en Chine, tandis que Saudi Basic Industries (Sabic) et Sinopec ont convenu de développer des projets pétrochimiques en Chine et en Arabie saoudite. L’Arabie est le premier exportateur mondial de pétrole et la Chine le premier importateur. La Russie est cependant passée en 2016 devant l’Arabie au rang de premier exportateur de pétrole vers la Chine
Le monarque saoudien, dont le gouvernement veut transformer l’économie en favorisant l’investissement et en réduisant sa dépendance aux hydrocarbures, effectue une tournée d’un mois en Asie. Le royaume prépare notamment l’entrée en Bourse l’an prochain de Saudi Aramco, qui pourrait être coté sur un ou plusieurs marchés internationaux
Cette visite intervient aussi au moment où ses liens traditionnels se compliquent avec les États-Unis. La monarchie sunnite a particulièrement mal vécu le rapprochement opéré par l’administration Obama avec l’Iran, son rival chiite traditionnel
Le prince Mohammad ben Salmane, deuxième dans l’ordre de succession et ministre de la Défense, avait déjà effectué l’an dernier une visite à forte teneur économique à Pékin
Tous produits confondus, la Chine est depuis 2015 le premier partenaire commercial de Riyad. Le président Xi, qui s’est rendu en visite en Arabie saoudite en janvier 2016, cherche de son côté à renforcer l’influence chinoise au Moyen-Orient. Son ministre des Affaires étrangères Wang Yi s’est ainsi posé en médiateur dans les différends entre Riyad et Téhéran. « La Chine est l’amie de l’Arabie saoudite et de l’Iran. Au besoin, elle est prête à jouer son rôle », a déclaré M. Wang la semaine dernière
(Sources : agences)
Le souverain saoudien âgé de 81 ans a été reçu par le président chinois Xi Jinping au Palais du peuple. Il s’agit seulement de la seconde visite en Chine d’un monarque saoudien depuis l’établissement des relations diplomatiques entre Pékin et Riyad en 1990
Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Zhang Ming, a dit que les différents documents signés représentaient une valeur d’ensemble de 65 milliards de dollars et concernaient des secteurs économiques allant de l’énergie à l’espace, mais il n’a pas été plus précis. Les entreprises saoudiennes et chinoises ont signé 21 accords, allant du pétrole au commerce électronique en passant par les énergies renouvelables. Un protocole d’accord avec la société publique chinoise Norinco porte notamment sur des projets de raffinage et pétrochimiques en Chine, tandis que Saudi Basic Industries (Sabic) et Sinopec ont convenu de développer des projets pétrochimiques en Chine et en Arabie saoudite. L’Arabie est le premier exportateur mondial de pétrole et la Chine le premier importateur. La Russie est cependant passée en 2016 devant l’Arabie au rang de premier exportateur de pétrole vers la Chine
Le monarque saoudien, dont le gouvernement veut transformer l’économie en favorisant l’investissement et en réduisant sa dépendance aux hydrocarbures, effectue une tournée d’un mois en Asie. Le royaume prépare notamment l’entrée en Bourse l’an prochain de Saudi Aramco, qui pourrait être coté sur un ou plusieurs marchés internationaux
Cette visite intervient aussi au moment où ses liens traditionnels se compliquent avec les États-Unis. La monarchie sunnite a particulièrement mal vécu le rapprochement opéré par l’administration Obama avec l’Iran, son rival chiite traditionnel
Le prince Mohammad ben Salmane, deuxième dans l’ordre de succession et ministre de la Défense, avait déjà effectué l’an dernier une visite à forte teneur économique à Pékin
Tous produits confondus, la Chine est depuis 2015 le premier partenaire commercial de Riyad. Le président Xi, qui s’est rendu en visite en Arabie saoudite en janvier 2016, cherche de son côté à renforcer l’influence chinoise au Moyen-Orient. Son ministre des Affaires étrangères Wang Yi s’est ainsi posé en médiateur dans les différends entre Riyad et Téhéran. « La Chine est l’amie de l’Arabie saoudite et de l’Iran. Au besoin, elle est prête à jouer son rôle », a déclaré M. Wang la semaine dernière
(Sources : agences)