LIBAN – RAPPORT
OLJ
04/02/2017
L’agence de notation financière Standard & Poor’s (S&P) a récemment classé le Liban dans le groupe 9 en ce qui concerne le risque domestique de son système bancaire (Bicra, en anglais), alors qu’il avait été classé dans le groupe 8 en janvier 2016. L’évaluation Bicra compare les différents systèmes bancaires mondiaux en les notant sur une échelle de 1 à 10, le groupe 1 comprenant les moins risqués et le groupe 10 incluant les plus risqués.
Pour S&P, l’exposition des banques à la dette souveraine demeure le principal facteur de risque pour ces dernières. L’agence signale également une hausse des risques économiques et déclasse le Liban du groupe 9 au 10, estimant notamment que la situation politico-sécuritaire au niveau régional et les tensions politiques internes représentent un frein au potentiel de croissance. L’agence n’envisage pas cependant de dégradation supplémentaire sur les 12 à 18 mois à venir et prévoit entre 2 et 2,5 % de croissance pour 2017-2018.
En termes de risques de l’industrie bancaire, S&P a maintenu le Liban dans le groupe 7, faisant état d’une réglementation relativement avancée et rigoureuse, et de la confiance élevée des déposants. L’agence souligne cependant la hausse des « risques systémiques de financement par rapport à la période 2007-2011 », liée à la baisse des « sources traditionnelles de revenus pour les Libanais travaillant à l’étranger », notamment dans les pays du Golfe ou en Europe.
Pour S&P, l’exposition des banques à la dette souveraine demeure le principal facteur de risque pour ces dernières. L’agence signale également une hausse des risques économiques et déclasse le Liban du groupe 9 au 10, estimant notamment que la situation politico-sécuritaire au niveau régional et les tensions politiques internes représentent un frein au potentiel de croissance. L’agence n’envisage pas cependant de dégradation supplémentaire sur les 12 à 18 mois à venir et prévoit entre 2 et 2,5 % de croissance pour 2017-2018.
En termes de risques de l’industrie bancaire, S&P a maintenu le Liban dans le groupe 7, faisant état d’une réglementation relativement avancée et rigoureuse, et de la confiance élevée des déposants. L’agence souligne cependant la hausse des « risques systémiques de financement par rapport à la période 2007-2011 », liée à la baisse des « sources traditionnelles de revenus pour les Libanais travaillant à l’étranger », notamment dans les pays du Golfe ou en Europe.