Le cabinet d’audit KPMG International a classé le Liban à la 90e place mondiale parmi 181 pays et à la 12e place sur
22 pays de la zone MENA dans son indice des variables pour une croissance durable (VSG en anglais) de 2016. Selon cette étude, citée par le Lebanon this Week de la Byblos Bank, le Liban obtient un score de 4,2 (en baisse de 4,5 % par rapport à 2015) pour des moyennes mondiale et régionale qui s’élèvent respectivement à 4,4 et 4.
L’indice VSG est composé de 21 indicateurs considérés comme ayant un impact significatif sur la productivité du travail et du capital d’un pays, et donc sur sa croissance économique et sa richesse à long terme. Les indicateurs sont regroupés en 5 piliers: la stabilité macroéconomique, l’aptitude à rattraper son retard sur les meilleures pratiques, la qualité des infrastructures, le capital humain, la force des institutions publiques. L’indice attribue à chaque pays une note allant de 0 à 10.
En ce qui concerne la stabilité macroéconomique, le Liban obtient une note de 0,5, ce qui le classe au 179e rang mondial et au 21e rang dans la zone MENA. En termes d’aptitude à rattraper son retard sur les meilleures pratiques, qui mesure l’ouverture commerciale d’un pays et ses investissements étrangers directs, le Liban obtient une note de 7,8 (25e mondial et 2e régional). Concernant la qualité des infrastructures, le Liban obtient un score de 4,2 (57e mondial et 7e régional). En termes de capital humain, le Liban obtient une note de 4,7 (64e mondial et 7e régional).
Enfin, en matière de force des institutions publiques, le Liban est au 121e rang mondial et au 14e régional avec un score de 4. Pour KPMG, cette catégorie, qui mesure en particulier l’efficacité du gouvernement, est celle qui impacte le plus la productivité d’un pays.