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ÉCONOMIE : La dette publique libanaise est loin d’être insoutenable, selon Bank Audi

ÉCONOMIE : La dette publique libanaise est loin d’être insoutenable, selon Bank Audi

« Le ratio dette publique/PIB gravite autour de 140 %, soit le troisième ratio le plus élevé au monde », souligne Bank Audi. Illustration LuMaxArt/Bigstock

RAPPORTTout en pointant du doigt la situation des finances publiques, les analystes de la banque estiment que le pays a des marges de manœuvre pour réduire sa dette.

12/05/2017

Si la situation des finances publiques demeure un handicap pour une économie qui montre de nombreux signes de reprise conjoncturelle, l’endettement du pays n’est pas insoutenable et plusieurs facteurs peuvent permettre d’inverser sa croissance. Tel est l’un des constats principaux du dernier rapport conjoncturel publié mercredi par Bank Audi
Les auteurs du rapport relèvent d’abord que la plupart des indicateurs affichent les signes d’une reprise de l’économie libanaise au premier trimestre. Ainsi, l’indicateur synthétique de la Banque du Liban – un indicateur composite de l’activité – a progressé de 4,8 % en glissement annuel sur les deux premiers mois de 2017, contre 2,6 % en moyenne lors de la même période ces trois dernières années. Le rapport souligne également une amélioration de la consommation et de l’investissement privés ; ainsi que le surplus de la balance des paiements (de 555 millions de dollars au premier trimestre) permis par la croissance de 57,2 % sur un an des flux financiers à l’entrée, qui a plus que compensé la croissance de 13,8 % du déficit de la balance commerciale
Une tendance particulièrement visible pour les trois moteurs traditionnels de l’économie. L’activité bancaire a ainsi progressé au premier trimestre, notamment au niveau des actifs des banques commerciales (+9,7 % sur un an) et des dépôts (+7,8 %). Le secteur touristique a aussi connu un regain d’activité, du fait de la hausse du nombre de touristes (+12,3 % en glissement annuel) ainsi que du taux d’occupation des hôtels, qui est passé de 54,5 à 61,6 % en un an. Enfin, le secteur immobilier a vu la hausse des transactions se poursuivre, en nombre (+ 14 %) comme en valeur (+14,3 %), même si la baisse des permis de construire (- 3,4 %) peut laisser présager un essoufflement de la demande à venir

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