OLJ
12/01/2017
Pétrole
Émirats : Envisager une réduction prolongée de la production est prématuré
Le ministre de l’Énergie des Émirats arabes unis a jugé hier prématuré d’envisager une prolongation de la réduction de la production de pétrole annoncée fin 2016. « Il est prématuré d’envisager de prolonger l’accord de la réduction de la production », a déclaré à des journalistes Suhail al-Mazroui en marge d’une conférence sur le pétrole organisée à Abou Dhabi.
« Attendons la réunion le 20 de ce mois » de l’Opep à Vienne, a-t-il ajouté.
L’Opep a fait entrer en vigueur le 1er janvier deux accords, l’un en son sein et l’autre avec des pays extérieurs comme la Russie, pour réduire la production générale, mais des doutes demeurent sur leur concrétisation, faute de données concrètes avant la fin du mois. Ces doutes pèsent sur les prix qui ont connu une nouvelle baisse mardi sur la lancée de leur chute de la veille, les investisseurs semblant pris de méfiance sur les promesses de réduction de l’offre par de nombreux producteurs.
Par ailleurs, M. Mazroui a indiqué que son pays continuait à renforcer ses capacités de production en dépit de l’annonce de la réduction de sa production.
« Nous continuons nos projets dans le but d’arriver à 3,5 millions de barils par jour de capacités de production » en 2018, a-t-il déclaré.
Transport
Airbus livre à l’Iran le premier avion d’une commande de 100
Airbus a livré hier à Iran Air, lors d’une cérémonie à Toulouse, le premier appareil d’une commande de 100 avions, finalisée après l’accord sur le nucléaire avec les grandes puissances occidentales allégeant l’embargo économique contre ce pays, a constaté une journaliste de l’AFP.
La livraison de l’A321 a eu lieu sur le site de l’avionneur européen en présence du PDG de la compagnie nationale iranienne Farhad Parvaresh et de celui du groupe Airbus Tom Enders. Le PDG de la division aviation commerciale d’Airbus, Fabrice Brégier, a estimé que cette livraison marquait « la renaissance de l’aviation d’Iran Air » et constituait « un des développements les plus importants de l’industrie (aéronautique) depuis bien des années. »
Iran Air avait conclu le 22 décembre une commande ferme de 100 appareils du constructeur Airbus pour un montant d’environ 20 milliards de dollars au prix catalogue.
Devise
Le peso chute pendant la conférence de presse de Trump
Le peso mexicain a touché hier un creux historique à 22 pesos pour un dollar peu après le début de la première conférence de presse de Donald Trump depuis sa victoire à l’élection présidentielle américaine du 8 novembre.
La devise mexicaine a ensuite rebondi légèrement sur ce seuil psychologique pour s’inscrire en hausse de 0,4 % par rapport à la veille, à 21,8 948 dollars à 23h (Beyrouth).
Donald Trump, qui entrera à la Maison-Blanche le 20 janvier, a notamment assuré mercredi que le Mexique remboursera le coût de la construction du mur qu’il entend ériger à la frontière mexicaine pour empêcher les migrants clandestins de pénétrer aux États-Unis.
Il a en outre réaffirmé son intention de taxer lourdement les entreprises américaines tentées de délocaliser leur production.
Le peso, qui a perdu plus de 10 % de sa valeur contre le dollar dans les jours qui ont suivi l’élection de Donald Trump, est reparti à la baisse depuis le début de l’année.
Espagne
Le sauvetage des banques a coûté 61 milliards d’euros aux contribuables
Le sauvetage des banques espagnoles, laminées par l’explosion d’une bulle immobilière à la fin des années 2000, a coûté près de 61 milliards d’euros (64,5 milliards de dollars) au contribuable espagnol, selon une estimation provisoire publiée hier par la Cour des comptes. La période prise en compte débute en 2009, un an après l’éclatement de la bulle immobilière qui s’était formée pendant la période d’euphorie des années 2000, quand des prêts pour des logements étaient accordés à tour de bras à des foyers incapables de les rembourser.
Le secteur bancaire dans la tourmente avait dû faire l’objet d’un plan de sauvetage en 2012, et l’Espagne avait notamment bénéficié de plus de 41,3 milliards d’euros (43,7 milliards de dollars) de prêts européens.