Rosneft a consenti des avances de 6 milliards de dollars au vénézuélien PDVSA
Rosneft, premier producteur russe de pétrole, a déclaré hier avoir consenti des avances de près de 6 milliards de dollars au groupe pétrolier public Petróleos de Venezuela (PDVSA), mais n’a pas l’intention d’en avancer davantage dans l’immédiat.
Membre de l’OPEP, le Venezuela est confronté à une grave crise économique et à une forte inflation qui compliquent le remboursement de ses créanciers et alimentent le mouvement de contestation contre le président Nicolas Maduro. La Russie est un des proches alliés du gouvernement vénézuélien et le directeur général de Rosneft, Igor Setchine, avait déclaré plus tôt cette année que son groupe comptait continuer de travailler avec le pays d’Amérique du Sud.
À la date de mardi, la somme des avances consenties à PDVSA s’élevait à près de 6 milliards de dollars, a dit Rosneft à des investisseurs. « Le remboursement se déroule conformément au calendrier », a annoncé la société russe. Il « sera achevé avant la fin 2019 ».
Espagne
Feu vert de l’UE au rachat de Banco Popular par Santander
La Commission européenne a formellement autorisé hier le rachat annoncé en juin de la banque espagnole Banco Popular, alors au bord de la faillite, par sa compatriote Santander pour un euro symbolique. La Commission européenne a conclu « que l’opération ne poserait pas de problème de concurrence dans l’espace économique européen ».
De plus, Santander a annoncé hier avoir cédé au fonds d’investissement Blackstone le contrôle du portefeuille immobilier Banco Popular, évalué à 10 milliards d’euros (11 milliards de dollars). Dans la nuit du 6 au 7 juin, Santander avait racheté en quelques heures seulement et pour un euro symbolique Banco Popular, que la Banque centrale européenne (BCE) avait jugée au bord de la faillite. Ce rachat avait déjà reçu l’approbation de la Commission européenne. Il avait évité un sauvetage avec de l’argent public.
Automobiles
Volkswagen offre des primes à l’achat de voitures plus propres
Volkswagen a annoncé hier qu’il proposerait des primes pouvant atteindre 10 000 euros (11 723 dollars) aux automobilistes qui abandonneront leurs vieux véhicules diesel au profit de nouveaux modèles de la marque. VW offrira également des primes comprises entre 1 000 et 2 380 euros (1 172 et 2 790 dollars) pour l’achat de voitures électriques, hybrides ou GNV (véhicule à gaz naturel).
La mise en place de primes est l’un des engagements pris mercredi dernier par les constructeurs allemands, lors d’un sommet de crise, pour réduire la pollution de l’air en Allemagne, générée en grande partie par les véhicules diesel les plus anciens. L’annonce de VW, qui traîne au pied depuis deux ans le boulet du scandale des moteurs diesel trafiqués, fait suite à celle d’autres groupes dans le sillage de ce sommet.