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ÉCONOMIE : Brèves monde

ÉCONOMIE : Brèves monde

 

OLJ
03/05/2017

 

Devise
Une nouvelle monnaie virtuelle adossée au pétrole s’attaque au bitcoin, qui bat des records
Une nouvelle monnaie virtuelle a été lancée hier à Genève, avec pour ambition de concurrencer le bitcoin en adossant sa valeur sur les cours du pétrole, une première dans le secteur. La devise, baptisée « bilur » et créée par la société londonienne R FinTech, vise à offrir une option alternative aux utilisateurs hésitants devant les fluctuations sauvages des monnaies numériques. « C’est la première cryptomonnaie avec une vraie valeur », a déclaré Ignacio M. Ozcariz, PDG de la société, lors d’une conférence de presse. Pour le lancement de cette monnaie, R FinTech et ses partenaires ont acheté un million de barils de pétrole, stockés au Texas. À chaque bilur correspond la valeur d’une tonne au cours du jour, qui s’établit actuellement à 356 dollars.
Contrairement aux devises physiques telles que le dollar, les cryptomonnaies ne dépendent d’aucune banque centrale : elles sont générées par des milliers d’ordinateurs, et se vendent et s’achètent en ligne. Le bitcoin, au cours très volatil, est accepté comme moyen de paiement par de nombreux sites internet et même certains commerçants physiques. Le bitcoin a touché hier un plus haut historique au-delà des 1 400 dollars après avoir plus que triplé de valeur en un an

France
Des patrons s’alarment du programme de Marine Le Pen
Plusieurs chefs d’entreprise, allant de grands groupes du CAC 40 à des PME, s’alarment des conséquences du programme de Marine Le Pen hier dans les colonnes du journal français Les Échos, évoquant des conséquences « mortifères » ou « catastrophiques » de la sortie de l’euro. Le PDG de Veolia, Antoine Frérot, prédit une « catastrophe pour les entreprises françaises et les habitants » avec la sortie de la France de l’euro. Marie-Hélène Radigon, vice-présidente d’ESP Groupe, une PME qui fabrique des équipements pour pompes hydrauliques, évoque aussi une « catastrophe » pour son entreprise de 15 salariés, ajoutant : « Dans un tel scénario, je mets la clé sous la porte et je vais ailleurs. » Pour Frédéric Coirier, président du directoire des Cheminées Poujoulat, une entreprise qui exporte 25 % de ses produits, le programme de Marine Le Pen est « mortifère, il nous coupe de nos marchés et il enchérit nos coûts ». Martin Bouygues, PDG du groupe Bouygues, dit quant à lui ne pas envisager l’élection de Marine Le Pen

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