L’UBA réitère ses craintes de répercussions de la crise qatarie sur le secteur bancaire
Le président du comité exécutif de l’Union des banques arabes (UBA), Joseph Torbey, a appelé une nouvelle fois hier à une « résolution de la crise qatarie », craignant que les tensions entre les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) n’aient des « répercussions négatives sur le secteur bancaire arabe », et plus particulièrement sur ses relations avec les banques correspondantes. Il s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’hôtel Phoenicia de Beyrouth, annonçant la tenue le 16 octobre de la 8e édition du Forum bancaire arabo-américain à la branche new-yorkaise de la Réserve Fédérale américaine (la Fed). « Les thématiques du forum seront axées sur la lutte contre le terrorisme et le renforcement des relations avec les banques correspondantes. Il permettra un dialogue direct des banques commerciales et banques centrales arabes avec les banques américaines ; les organismes de contrôle ; la Fed ; le Trésor américain; l’Office pour le contrôle des avoirs étrangers (OFAC) ; le Fonds monétaire international et la Banque mondiale », a précisé M. Torbey.
Des réunions bilatérales avec des banques correspondantes américaines seront également organisées, au moment où celles-ci entretiennent « des relations difficiles avec certaines banques arabes », a-t-il ajouté. « De petites et moyennes banques arabes réduisent progressivement leurs opérations (avec les banques correspondantes), voire y mettent fin complètement, en raison des risques élevés dans leur pays et des coûts financiers importants que nécessitent les exigences de mise en conformité », s’est désolé M. Torbey.
Commerce
Les importateurs de voitures d’occasion se mobilisent contre les nouvelles taxes
Le président du syndicat des importateurs de voitures d’occasion, Élie Azzi, a dénoncé hier lors d’une conférence de presse « l’ensemble des nouvelles taxes votées pour financer la grille des salaires, puisqu’elles aggraveront la crise économique et mèneront à la faillite d’entreprises ». Aucune mesure fiscale parmi la vingtaine adoptées le 19 juillet au Parlement – qui n’ont toujours pas été publiées au Journal officiel – ne concerne directement cette filière.
Le syndicat a par ailleurs appelé le gouvernement à réformer l’article 60 de la loi n° 379 sur la TVA du 14/12/2001, afin que les importateurs puissent avoir la possibilité de récupérer le montant réglé correspondant à la TVA sur les voitures d’occasion importées. Invoquant le principe d’équité fiscale, les commerçants souhaitent également que les revendeurs de voitures d’occasion sans autorisation soient sanctionnés. Ils demandent aussi la création d’une zone franche dédiée à leur secteur.