Construction
Saudi Oger vend 2,8 % de ses parts dans la Saudi Investment Bank
La société de BTP saoudienne Saudi Oger, détenue par le Premier ministre libanais Saad Hariri, a vendu 2,8 % de ses parts dans la Saudi Investment Bank (SIB), a rapporté Reuters lundi, citant des – données boursières
Suite à cette opération, la participation de Saudi Oger, qui traverse des difficultés financières majeures depuis plus d’un an et demi, s’élève à 5,8 %. L’identité des acheteurs n’a pas été révélée, et les deux compagnies n’étaient pas immédiatement disponibles pour commenter cette vente, dont le montant se serait élevé à 73 millions de dollars selon Reuters, qui s’est basée sur la dernière capitalisation boursière disponible de la SIB (2,62 milliards de dollars).
Les problèmes financiers de Saudi Oger sont liés à la cure d’austérité mise en place par le royaume, son principal client, depuis la chute des cours du pétrole. D’après Reuters, Saudi Oger devrait quelque 13 milliards de riyals (3,47 milliards de dollars) aux banques et plus de 2,5 milliards de riyals (600 millions de dollars) à ses salariés, qui n’ont pas été payés depuis octobre 2015. Des sommes auxquelles s’ajoute une ardoise de plusieurs milliards de dollars que l’ancien géant du BTP doit régler à ses fournisseurs et ses sous-traitants
Finance
La banque russe VTB invitée à ouvrir une succursale au Liban
Une délégation libanaise menée par les ministres de l’Industrie, Hussein Hajj Hassan ; de l’Économie et du Commerce, Raëd Khoury ; et du Tourisme, Avédis Guidanian, s’est rendue lundi à Moscou dans le cadre d’une visite de trois jours organisée à l’initiative du président de l’Association d’amitié franco-russe, Jacques Sarraf, afin de renforcer la coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine commercial.
Accompagné par plusieurs membres du secteur privé, les ministres ont notamment invité la banque publique russe VTB, 2e établissement du pays, à « ouvrir une succursale » au Liban.
Un moyen « d’attirer des investisseurs russes dans la région » et leur permettre de se positionner pour « la reconstruction syrienne », a estimé M. Khoury dans un discours prononcé en marge d’une réunion avec les dirigeants de la banque