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La dette publique brute en hausse fin 2016
La dette publique brute s’est élevée à 74,9 milliards de dollars fin 2016, affichant une hausse de 6,5 % en glissement annuel.
La dette en livres libanaises s’est élevée à 46,8 milliards de dollars, en augmentation de 8,2 % en glissement annuel, soit 62,5 % de la dette publique brute. La dette en devises a, elle, atteint 28,1 milliards de dollars (+3,8 %).
Fin 2016, la dette en livres libanaises était détenue à 42,7 % par la Banque centrale (BDL), contre 37,3 % un an plus tôt. Elle était suivie par les banques commerciales (41,9 %, contre 45,8 % fin 2015) et par les agences publiques et les institutions financières (15,3 %, contre 16,9 % un an plus tôt). La dette en devises était, elle, détenue à 92,9 % par des titulaires d’eurobonds, des prêts privés étrangers et des bons du Trésor spéciaux émis en devises étrangères.
Enfin, la dette publique nette, qui exclut les dépôts du secteur public à la BDL et dans les banques commerciales, a représenté 61 % de la dette publique brute fin 2015.
La CSI émet de nouvelles recommandations pour lutter contre les cybercrimes
La Commission d’enquête spéciale (CSI) de la Banque du Liban (BDL) a présenté hier, lors d’une conférence de presse au siège de la BDL, les recommandations issues de la seconde édition du forum contre la cybercriminalité, qui s’est tenu le 29 novembre dernier, pour lutter contre la cybercriminalité financière. Ces recommandations ont été adoptées à l’issue de concertations entre la CSI et le bureau de la propriété intellectuelle et de la lutte contre la cybercriminalité des Forces de sécurité intérieure (FSI), entre autres.
« Le plus grand défi de la lutte contre les cybercrimes est d’identifier l’auteur du crime et de récupérer les sommes dérobées (alors que) que les pertes liées aux cybercrimes financiers ont atteint 12 millions de dollars (en 2015) et continuent d’augmenter », a déclaré Suzanne el-Hajj Hobeiche, directrice du bureau de la propriété intellectuelle et de la lutte contre la cybercriminalité des FSI. Étaient également présents le secrétaire général de la CSI, Abdel-Hafiz Mansour, et le vice-président exécutif du groupe al-Iktissad wal Aamal, Faysal Abou Zaki.
Au total, 25 recommandations ont été émises à travers quatre grands axes : la réglementation, la coopération nationale et internationale, le secteur bancaire, les entreprises et particuliers. Parmi ces recommandations figurent : le vote dans de brefs délais de la loi relative aux transactions électroniques, le renforcement de la coopération technique entre la CSI et les FSI et de la collaboration avec leurs homologues étrangers, ou encore la sensibilisation par les banques de leurs employés aux procédures à appliquer pour la prévention des infractions.
Le RDCL renouvelle son conseil d’administration au Liban
L’assemblée générale des membres du Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprise libanais (RDCL) a élu cette semaine Fouad Rahmé à la tête du conseil d’administration de la section libanaise de l’association, a indiqué hier un communiqué relayé par l’Agence nationale d’information (ANI). Cette élection s’inscrit dans le cadre des transformations administratives liées à la création, en 2016, du RDCL World, une plateforme mondiale regroupant les chefs d’entreprise de la diaspora dans tous les pays où ils sont présents. Fouad Rahmé remplace Fouad Zmokhol au poste du président du conseil d’administration de l’antenne libanaise du RDCL, ce dernier restant président du RDCL World.
Erratum
Une coquille s’est glissée dans l’article « Le gouvernement peut-il faire l’économie d’une hausse de la fiscalité ? » publié hier dans nos colonnes. L’ancien ministre des Finances Georges Corm y affirmait qu’« une baisse d’un pour cent du taux d’intérêt moyen permettrait à l’État de réaliser une économie de 740 millions de dollars par an », et non « 740 milliards de dollars », comme noté par erreur.
Mexique
Ford maintient son projet d’ouvrir deux usines cette année
Le constructeur automobile américain Ford a assuré hier maintenir son plan d’ouvrir cette année deux usines de production au Mexique, malgré l’annulation surprise en janvier d’un investissement de 1,6 milliard de dollars à San Luis Potosi (centre).
L’investissement total pour ces deux usines – dont la construction avait été annoncée en 2015 – s’élève à 2,5 milliards de dollars. « Elles vont employer 3 800 personnes quand elles seront opérationnelles », a déclaré mercredi à des journalistes le directeur général de Ford Mexico, Gabriel Lopez.
La décision d’annuler la construction d’une usine à San Luis Potosi a été prise au moment où le président élu Donald Trump exerçait une forte pression sur les constructeurs automobiles pour qu’ils rapatrient aux États-Unis leurs usines afin d’y créer des emplois.
Royaume-Uni
Repli de 0,3 % des ventes au détail en janvier sur un mois
Les ventes au détail au Royaume-Uni sont restées déprimées en janvier, avec un recul de 0,3 % sur un mois, faisant les frais d’une hausse des prix du carburant et de l’alimentaire sur fond de chute de la livre, a annoncé hier l’Office national des statistiques (ONS).
Ce chiffre, qui signe un troisième mois consécutif de baisse, a pris par surprise les analystes qui tablaient en moyenne selon Bloomberg sur un rebond de 1 % après un net recul le mois précédent. Les données pour décembre ont d’ailleurs été révisées à la baisse, avec des ventes au détail désormais en baisse de 2,1 % (contre 1,9 % selon la précédente estimation).
Russie
Le gouvernement prêt à « réagir » face au renforcement du rouble
Le gouvernement « suit attentivement » l’appréciation du rouble, dont la vigueur inquiète les autorités et surprend les analystes, et « réagira » si besoin, a prévenu hier le ministre russe de l’économie Maxime Orechkine. « L’appréciation que nous voyons sur le marché présente un caractère de court terme et n’est pas liée à des facteurs fondamentaux », a déclaré M. Orechkine. « Dans l’ensemble, nous nous attendons à un certain affaiblissement puis à une stabilisation. Le gouvernement continue de suivre attentivement la situation et réagira en cas de nécessité », a-t-il ajouté.
Le ministre a été entendu par le marché puisque le rouble s’est orienté en nette baisse après ses propos, l’euro remontant autour de 62 roubles alors qu’il était passé mercredi sous 60 roubles pour la première fois depuis juin 2015.