ÉCONOMIE : Brèves

OLJ
14/02/2017

Hausse de 10 % du bilan des banques commerciales en 2016
Le bilan consolidé des banques commerciales établies au Liban s’est élevé à 204,3 milliards de dollars fin 2016, en hausse de 9,9 % par rapport à fin 2015.
Le total des dépôts du secteur privé a atteint 162,5 milliards de dollars à fin 2016, en hausse de 7,2 % en un an. Plus en détail, les dépôts en devise ont atteint 107 milliards de dollars fin 2016, soit une hausse de 8,8 % en un an. Ceux effectués en livres ont atteint 55,5 milliards sur la même période (+4,3 % en un an).
Le taux de dollarisation des dépôts s’est élevé à 65,8 % fin, contre 64,9 % un an plus tôt.
Les crédits octroyés au secteur privé ont progressé de 5,5 % sur un an, à 57,2 milliards de dollars fin 2015.
Les encours sur le secteur public ont pour leur part baissé de 8,1 % entre 2015 et 2016, à 34,7 milliards de dollars.
Enfin, les fonds propres des banques ont atteint 18,2 milliards de dollars, en hausse de 9,4 % entre 2015 et 2016.

Erratum
Une erreur a été commise dans l’article « Vers une hausse de 500 % des taxes sur l’alcool importé au Liban ? ». L’avant-projet de budget déposé en août par le ministère des Finances et discuté cette semaine en Conseil des ministres prévoit bien de quintupler les taux actuels de taxation des différents alcools importés. Par conséquent, les taxes sur ces produits seront augmentées de 400 % si cette proposition est adoptée, et non 500 % comme indiqué par erreur.

Infrastructures
L’Allemagne s’engage à soutenir l’Irak à hauteur de 500 millions d’euros
L’Allemagne va prêter jusqu’à un demi-milliard d’euros (532 millions de dollars) à l’Irak pour permettre au pays de rénover ses infrastructures et services publics, a annoncé hier la banque publique d’investissements allemande KfW, bras financier de l’État fédéral.
La KfW et le gouvernement irakien ont signé hier à Bagdad un accord prévoyant que ces crédits soient utilisés pour « rénover les infrastructures publiques » irakiennes, notamment dans les zones libérées du groupe État islamique (EI), a fait savoir l’institution financière dans un communiqué.
En pratique, ces fonds permettront de financer la remise en état de services de base dans le secteur de l’eau, de la santé, de l’énergie ainsi que des transports, est-il précisé. Cette opération doit permettre une normalisation économique et un retour des personnes déplacées dans les régions concernées, contribuant ainsi à « la stabilisation de l’Irak et à la lutte contre les causes de l’exil », souligne la KfW.
La Banque mondiale avait annoncé fin décembre un nouveau soutien financier de près de 1,5 milliard de dollars à l’Irak pour améliorer son service public et l’emploi privé, portant ainsi à 3,4 milliards de dollars au total les engagements de la banque envers le pays.

Automobile
PSA veut profiter du marché iranien, vu en hausse de 15 %
Le français PSA s’estime bien placé pour tirer parti d’un marché iranien attendu cette année en hausse d’environ 15 %, a déclaré hier le vice-président exécutif de la région Moyen-Orient et Afrique du groupe.
« Le marché iranien tire très fort en ce moment, a déclaré Jean-Christophe Quémard au cours d’une téléconférence de presse, donnée de Téhéran où se tient une conférence automobile internationale.
Sur l’année iranienne qui va finir le 20 mars, on le situe autour de 1,3 million de voitures et on le voit l’année (suivante) à au moins 1,5 million. »
Prié de dire si le constructeur français conservait un avantage sur ses concurrents, notamment américains, après le durcissement du discours du nouveau président Donald Trump, Jean-Christophe Quémard a répondu par l’affirmative. « Il est clair que ce sera encore plus dur pour les entreprises américaines pour opérer, ça c’est une certitude. Nous avons le sentiment que nous avons de l’avance (…) nous tenons à la garder. C’est très probablement le moment d’accélérer pour nous. »
Selon les analystes, le marché iranien devrait atteindre d’ici à 2022 les deux millions de véhicules par an, soit la taille du marché français.

Zone euro
Les prévisions de croissance relevées pour 2017 et 2018
La Commission européenne a légèrement rehaussé hier ses prévisions de croissance pour la zone euro en 2017 et 2018, tout en mettant en garde contre les incertitudes liées au Brexit et à l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Dans ses prévisions d’hiver, l’exécutif européen table désormais sur une croissance de 1,6 % en 2017 et 1,8 % en 2018, après 1,7 % en 2016.
Le 9 novembre dernier, lors de ses prévisions d’automne, la Commission avait tablé sur une croissance de 1,5 % en 2017 et 1,7 % en 2018 pour les 19 pays ayant adopté la monnaie unique.
Dans son communiqué, l’exécutif européen souligne que ces prévisions sont « entourées d’incertitudes bien plus fortes que d’habitude ». Et de citer dans l’ordre parmi « ces risques exceptionnels »: « les intentions encore à clarifier de la nouvelle administration aux États-Unis dans les domaines-clés, les nombreuses élections qui doivent avoir lieu en Europe cette année et le début des négociations avec le Royaume-Uni pour sa sortie de l’UE ». Des élections sont programmées aux Pays-Bas en mars, puis en mai-juin en France et en septembre en Allemagne.

Finance
Wall Street poursuit sa série de records
Wall Street a nettement monté hier les trois principaux indices parvenant à battre des records en clôture pour la troisième séance consécutive: le Dow Jones a pris 0,70 % et le Nasdaq 0,52 %.
Selon les résultats définitifs, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average a avancé de 142,79 points à 20 412,16 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 29,83 points à 5 763,96 points. L’indice élargi S&P 500 a gagné 12,15 points, soit 0,52 %, à 2 328,25 points. « Il y a une sorte d’atmosphère de fête et les investisseurs ne veulent pas se sentir à l’écart », a mis en avant Jack Ablin de BMO Private Bank.
Cette hausse a été déclenchée par des propos du président américain Donald Trump la semaine dernière qui a déclaré vouloir annoncer « quelque chose dans les deux ou trois semaines qui sera phénoménal en termes d’impôts. »

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