
Pour cette cinquième édition, huit titres ont été retenus et seront proposés au jury qui se réunira à l’automne sous la présidence de Pierre Leroy, cogérant de Lagardère SCA, pour délibérer et désigner le ou la lauréat(e) de la nouvelle édition du Prix de la littérature arabe. Celui-ci sera annoncé et remis à l’occasion d’une cérémonie qui se déroulera le 18 octobre, à l’Institut du monde arabe, en présence de Jack Lang, président de l’IMA
Outre le roman d’Imane Humaydan (traduit de l’arabe par Hana Jaber), la sélection comporte La Fille de Souslov, de Habib Abdulrab Sarori – Actes Sud
Seul le grenadier, de Sinan Antoon (Actes Sud) ; Mourir est un enchantement, de Yasmine Chami – Actes Sud
Un oiseau bleu et rare vole avec moi, de Youssef Fadel (Actes Sud) ; Pas de couteaux dans les cuisines de cette ville, de Khaled Khalifa (Actes Sud) ; Une femme sans écriture, de Saber Mansouri (Seuil) ; L’effacement, de Samir Toumi – Barzakh
Seule récompense française distinguant la création littéraire arabe, ce prix littéraire, doté de 10 000 €, est décerné à un écrivain ressortissant de la Ligue arabe et auteur d’un ouvrage, publié entre le 31 mai 2016 et le 31 mai 2017, et écrit ou traduit en français.
Depuis sa création par l’Institut du monde arabe et la Fondation Jean-Luc Lagardère, le Prix de la littérature arabe a été remis en 2016 à l’Irakienne Inaam Kachachi pour son roman Dispersés (Gallimard), en 2015 au Saoudien Mohammad Hassan Alwan pour son roman Le Castor (Seuil), en 2014 à l’Égyptien Mohammad al-Fakharany pour son roman La Traversée du K.-O. (Seuil) et en 2013 au Libanais Jabbour Douaihy pour son roman Saint Georges regardait ailleurs- Actes Sud