
À travers ses enfants, Abdel-Hamid Baalbaki (1940-2013) aura laissé à la postérité un patronyme synonyme d’art libanais sous toutes ses formes. Père de Soumaya (chanteuse), de Loubnan (chef d’orchestre), d’Oussama (peintre), de Mounzer (comédien) ou encore de Salmen (musicien), ce géniteur de tant de talents était lui-même également un artiste multidisciplinaire et néanmoins méconnu. Peu se souviennent de son travail. Exception faite, peut-être, de The War Mural, l’une de ses pièces maîtresses, qualifiée de Guernica libanaise. Cette grande et magnifique composition vaut à elle seule le détour par la galerie Saleh Barakat, à Clemenceau. Empruntée à la collection Saradar, elle y est exposée jusqu’au 30 décembre.