
Fayçal Karaoui dirigera demain soir l’orchestre philharmonique du Liban.
MUSIQUE
« La Neuvième symphonie » en ré mineur, op. 125, de Beethoven ouvre le 1er décembre, en grande pompe, le dixième festival Beirut Chants.
Edgar DAVIDIAN | OLJ30/11/2017
Le festival Beirut Chants, présidé par Micheline Abi Samra, est assurément devenu une tradition. Il célèbre depuis dix ans, sans discontinuer et en musique, les scintillements de la fête de la Nativité. Pour cette édition anniversaire, vingt-huit concerts ouverts à tous et gratuits, avec des artistes de renom, tant occidentaux qu’orientaux, se déroulent du 1er au 23 décembre.
Demain vendredi, soirée inaugurale avec une œuvre monumentale : La Neuvième symphonie en ré mineur, op. 125 de Beethoven que l’inégalable Wagner décrivait comme « la dernière symphonie », l’une des plus grandes symphonies et musiques de tous les temps. Au centre-ville, à la cathédrale maronite Saint-Georges, plus de 200 musiciens et chanteurs officieront. Devant l’autel, sous la direction du maestro Fayçal Karaoui au pupitre (avec le père Toufic Maatouk comme maître-assistant), l’Orchestre philharmonique du Liban, quatre solistes (Hyemyung Claudia Kang (soprano), Sonia Prina (contralto), Carlo Allemanno (ténor) et Shady Torbey (basse-baryton)) et les chorales de l’Université antonine et de Notre-Dame de Louaizé sous la houlette du père Khalil Rahmé…..