
Le quartier de Gilo à Jérusalem-Est, majoritairement peuplé par des colons juifs. Ahmad Gharabli/AFP
ÉCLAIRAGEEn cherchant à légaliser l’annexion de Jérusalem-Est, le gouvernement Netanyahu « joue avec le feu ».
09/11/2017
« Notre Jérusalem… Oh, que j’aime cette ville ! » tweetait mardi soir Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien. Une photo le montrait alors debout, surplombant la vieille ville où cohabitent la mosquée al-Aqsa, le dôme du Rocher, l’église du Saint-Sépulcre et le Mur des lamentations. Ce tweet n’est pas anodin : il souligne la détermination du chef du gouvernement israélien à se poser en maître de la ville « trois fois sainte ». En proposant le rattachement de certaines colonies de Jérusalem-Est à Israël, Benjamin Netanyahu pourrait franchir un grand pas dans cette direction. Une telle tentative de légaliser l’annexion de Jérusalem-Est, majoritairement palestinienne, par la municipalité juive de Jérusalem-Ouest devait être avalisée par le Conseil des ministres israélien la semaine dernière.